Le sélénium est un oligo-élément qui doit être présent en petites quantités dans l’alimentation. En effet, les animaux et les humains en général ne peuvent pas synthétiser ce minéral. Le sélénium est important, car le métabolisme libère des radicaux libres nocifs qui endommagent les membranes cellulaires. Or, le sélénium piège ces radicaux, en formant des séléno-enzymes, qui protègent les protéines et les lipides présents sur les membranes cellulaires. « Ainsi, le sélénium a de nombreux effets sur la fertilité, l’état de santé général, le système immunitaire et la production d’hormones thyroïdiennes, essentielles au métabolisme », explique Jolien van Soest, Central Technical Manager chez Orffa. Cette entreprise développe plusieurs gammes d’additifs alimentaires spécialisés, contenant notamment du sélénium, des émulsifiants et des probiotiques pour prendre soin de la flore intestinale. Orffa vend également des vitamines, des minéraux et des acides aminés. Chaque année, Orffa réalise entre cinquante et soixante-quinze essais afin de garantir et améliorer la qualité de ses produits.
Il est important que les vaches laitières disposent d’une quantité suffisante de sélénium dès leur plus jeune âge. Le sélénium favorise notamment la croissance des veaux. Dans le colostrum, le sélénium favorise l’absorption des anticorps maternels et les défenses contre les infections. Au cours des derniers mois de la gestation, le placenta transfère du sélénium au veau. Ainsi, lorsque la vache gestante a un bon statut en sélénium, cela profite directement à sa progéniture.
Quelles sont les sources de sélénium ?
Le sélénium est naturellement présent dans le sol, qui présente par endroits de fortes concentrations de sélénium – il existe toutefois aussi des zones nettement déficitaires en sélénium. En Europe, la limite légale de sélénium total dans les aliments pour animaux est de 0,5 ppm (parties par million). Le sélénium organique peut représenter jusqu’à 0,2 ppm de ce total. « Nous recommandons généralement d’administrer 0,2 ppm de sélénium sous forme de L-sélénométhionine, c’est une quantité qui convient généralement. Souvent, la quantité de sélénium contenue dans l’herbe fraîche ou le fourrage ne suffit pas pour un bovin, et s’avère variable », a déclaré M. Van Soest. En ajoutant 0,2 ppm de sélénium sous forme de L-sélénométhionine dans le prémélange, vous contrôlez l’apport en sélénium et vous atteignez un statut optimal en sélénium », explique Van Soest.